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Assurance habitation et risques informatiques (cyber risques) : qu’en est-il ?

Les risques informatiques ne concernent plus uniquement les entreprises ; ils touchent aujourd’hui de nombreux particuliers. Entre les appareils connectés à domicile, les objets intelligents, les services en ligne, les applications bancaires et les identités numériques, les foyers sont de plus en plus exposés aux cyberattaques. Pourtant, beaucoup ignorent encore la manière dont leur assurance habitation prend en charge – ou non – ces risques.

Cet article complet détaille le fonctionnement des garanties cyber dans l’assurance habitation, leurs limites, leurs exclusions, et la façon dont elles protègent réellement les particuliers. Il vous permettra de comprendre ce que couvre une assurance habitation face aux risques informatiques, comment choisir une protection adaptée et quels sont les bons réflexes pour limiter la vulnérabilité de votre foyer numérique.

Assurance habitation et cyber risques : que couvre réellement une police d’assurance ?

Les contrats d’assurance habitation classiques ne couvrent pas automatiquement les cyber risques. En effet, l’assurance habitation a longtemps été pensée pour protéger contre les dommages matériels, comme l’incendie, les dégâts des eaux ou le vol. Les attaques informatiques, elles, relèvent de dommages immatériels qui ne provoquent pas toujours de dégâts physiques.

Cependant, certains assureurs ont commencé à intégrer des protections contre les cyber risques, souvent sous forme d’options ou d’extensions de garantie. Ces protections couvrent généralement trois types de dommages :

  • Les atteintes aux appareils (ordinateur bloqué, tablette infectée, smartphone inutilisable).
  • Les atteintes aux données (suppression, corruption, piratage de données personnelles).
  • Les atteintes financières (fraude bancaire, achats non autorisés, extorsion numérique).

Dans certains cas, la garantie cyber couvre également l’usurpation d’identité, un risque de plus en plus fréquent. Si un cybercriminel utilise votre nom pour demander des crédits, accéder à vos comptes en ligne ou effectuer des démarches administratives, l’assurance peut prendre en charge les démarches de restauration.

Les actes malveillants tels que les ransomwares, phishing, malware et piratages peuvent aussi faire partie de la couverture. Toutefois, l’étendue de la garantie varie considérablement d’un assureur à l’autre. Certains se limitent à une assistance téléphonique, tandis que d’autres proposent une indemnisation financière en cas de préjudice.

Ce qu’il faut retenir, c’est que l’assurance habitation ne couvre jamais automatiquement les cyber risques. Si aucune option n’est souscrite, les coûts liés à une attaque informatique restent à la charge de l’assuré.

Pour bénéficier d’une protection complète, il est indispensable de vérifier si le contrat inclut une garantie cyber ou si une extension est disponible. Dans tous les cas, les garanties restent limitées et doivent être analysées attentivement avant la souscription.

Quels types de cyberattaques peuvent être pris en charge par l’assurance habitation ?

Les cyber risques auxquels un particulier peut être exposé sont nombreux. Les assureurs ont progressivement intégré certains de ces risques dans leurs offres, sous conditions. Parmi les attaques les plus courantes prises en charge, on retrouve :

Le phishing (hameçonnage)

Cette méthode consiste à tromper l’utilisateur pour lui faire saisir ses identifiants sur un faux site ou dans un faux e-mail. Si cette attaque entraîne un préjudice financier, certaines assurances peuvent rembourser tout ou partie de la somme volée. Elles peuvent également fournir une assistance juridique.

Les ransomwares (rançongiciels)

Il s’agit de logiciels malveillants qui bloquent l’accès à vos données et exigent une rançon pour les débloquer. L’assurance peut prendre en charge :

  • la restauration des données,
  • le nettoyage informatique,
  • l’assistance d’un expert en cybersécurité.

En revanche, les rançons exigées ne sont jamais remboursées.

Les virus et malwares

Si votre appareil est inutilisable suite à une infection, certaines garanties couvrent :

  • les réparations,
  • le remplacement de l’appareil,
  • la réinstallation des logiciels.
  • Les cyber extorsions

Un pirate peut menacer de divulguer des données sensibles. Dans ce cas, l’assurance peut fournir un accompagnement juridique et psychologique. Certaines couvrent également les frais engagés pour effacer ou corriger les informations.

L’usurpation d’identité numérique

Un pirate peut utiliser votre identité pour ouvrir un compte bancaire, accéder à vos espaces personnels, commander des produits ou souscrire des contrats. L’assurance peut intervenir pour :

  • annuler les démarches frauduleuses,
  • couvrir les frais administratifs,
  • financer une aide juridique.
  • L’atteinte à la vie privée

Une caméra connectée piratée, une enceinte intelligente espionnée ou des données de santé exposées peuvent être pris en charge selon l’assureur.

Toutes ces attaques ne sont prises en charge qu’en présence d’une garantie cyber. Sans celle-ci, l’assuré doit assumer seul les coûts financiers, psychologiques et administratifs. D’où l’importance d’anticiper ces risques grandissants.

Responsabilité civile numérique : êtes-vous couvert en cas de dommages causés à un tiers ?

La responsabilité civile habitation couvre les dommages causés à un tiers, mais uniquement s’ils résultent d’un acte matériel. En matière de cyber risques, c’est très différent. La responsabilité civile classique ne couvre pas les dommages causés à un tiers à la suite d’un piratage provenant de votre ordinateur ou de votre réseau domestique.

Pour être couvert, il faut souscrire une responsabilité civile numérique, une extension qui commence à apparaître dans certains contrats. Elle peut couvrir plusieurs situations :

  • Votre ordinateur infecté contamine celui d’un ami

Si un virus se propage depuis votre appareil et endommage le matériel ou les données d’un tiers, votre assureur peut prendre en charge les réparations.

  • Un piratage utilise votre réseau pour commettre un crime

Même si vous n’êtes pas l’auteur de l’acte malveillant, il est possible d’être inquiété juridiquement. La responsabilité civile numérique intervient pour couvrir les frais de défense.

  • Votre enfant cause un dommage via Internet

Les mineurs sont particulièrement exposés. Cyberharcèlement, divulgation de données, usurpation : certaines assurances peuvent couvrir les conséquences financières ou juridiques.

Limites de cette garantie

  • La responsabilité civile numérique ne couvre pas :
  • les dommages intentionnels,
  • les activités professionnelles,
  • les actes illégaux de l’assuré,
  • les préjudices immatériels non consécutifs.

Elle reste donc une protection utile, mais partielle. Il est essentiel de vérifier les montants de couverture, car certains assureurs se limitent à quelques milliers d’euros.

Quel est le lien entre objets connectés (IoT) et cyber risques dans l’assurance habitation ?

Les objets connectés font désormais partie intégrante des logements. Caméras intelligentes, serrures électroniques, thermostats, alarmes connectées, assistants vocaux, robots domestiques… Tous ces appareils présentent des vulnérabilités potentielles. Les pirates peuvent les contrôler à distance, accéder à votre réseau ou espionner vos habitudes.

Dans le cadre de l’assurance habitation, plusieurs problématiques se posent :

Risque de piratage d’un objet connecté

Lorsque l’objet est compromis, un cybercriminel peut :

  • accéder à vos données,
  • prendre le contrôle de l’appareil,
  • contourner un système de sécurité (ex : alarme désactivée),
  • espionner vos déplacements.

Si cela entraîne un vol, l’assurance habitation peut couvrir les dommages matériels, mais pas toujours le piratage lui-même.

Responsabilité liée à un objet connecté piraté

Un thermostat défaillant ou piraté peut provoquer un incendie ou un dégât des eaux. Dans ce cas, l’assurance habitation peut intervenir, mais uniquement au titre du dommage matériel, et non du piratage.

Données collectées par les objets intelligents

La fuite ou le vol de données personnelles collectées par un objet connecté n’est pas systématiquement couvert. C’est la garantie cyber – si elle existe – qui pourra agir.

Faut-il déclarer ses objets connectés à l’assurance ?

Pas directement, mais il est recommandé de tenir une liste de ces équipements, surtout s’ils ont une valeur importante. En cas de sinistre, l’assureur peut exiger des preuves d’achat.

Les objets connectés renforcent certains aspects de la sécurité du logement, mais ils augmentent aussi son exposition aux cyber risques. C’est pourquoi les assureurs adaptent progressivement leurs contrats pour inclure une protection contre les piratages, même si ces garanties restent encore limitées.

Quelles sont les exclusions et limites de la garantie cyber dans une assurance habitation ?

Même lorsqu’une assurance habitation inclut une garantie cyber, elle comporte de nombreuses exclusions qu’il faut connaître pour éviter les mauvaises surprises.

Voici les exclusions les plus fréquentes :

1. Les actes intentionnels de l’assuré

Toute fraude volontaire, tout piratage commis intentionnellement ou toute manipulation délibérée du système exclut toute indemnisation.

2. Les activités professionnelles

Les données professionnelles, les appareils liés au travail ou les dommages causés dans le cadre d’une activité professionnelle ne sont généralement pas couverts.

3. Les plateformes ou services non sécurisés

Si l’assuré utilise des logiciels piratés, des plateformes illégales ou des outils non sécurisés, l’assurance peut refuser toute indemnisation.

4. Les pertes financières indirectes

Les conséquences financières non directement liées à l’attaque ne sont pas couvertes, comme :

  • l’arrêt d’une activité,
  • la perte d’un contrat,
  • une perte de revenus.

5. Les rançons

Même si les cybercriminels exigent un paiement, aucune assurance habitation ne rembourse les rançons versées.

6. Les attaques de grande ampleur (cyber-guerre)

Les attaques liées à des conflits internationaux ou menées par des groupes structurés peuvent être exclues, considérées comme des événements exceptionnels.

7. Mauvaise protection de l’utilisateur

Un assureur peut limiter ou refuser l’indemnisation si l’assuré a :

  • ignoré des mises à jour de sécurité essentielles,
  • laissé des mots de passe trop simples,
  • utilisé des logiciels obsolètes.

Ces exclusions montrent que la garantie cyber n’est qu’un filet de sécurité complémentaire. Elle ne remplace pas une vigilance au quotidien ni l’adoption de bonnes pratiques numériques.

Quelle indemnisation en cas de cyberattaque dans un contrat d’assurance habitation ?

Les modalités d’indemnisation dépendent fortement du contrat et du type d’attaque. Voici ce que l’assurance habitation peut couvrir lorsque la garantie cyber est activée.

1. Prise en charge des frais de restauration informatique

L’assurance peut couvrir :

  • le nettoyage du système,
  • la suppression du malware,
  • la restauration des données,
  • la réinstallation complète d’un appareil.

2. Remboursement des pertes financières directes

Lorsqu’un pirate effectue des achats en ligne ou transfère de l’argent, certains contrats remboursent intégralement ou partiellement les montants perdus. Cela dépend du niveau de couverture et de la rapidité de votre réaction.

3. Assistance juridique

En cas d’usurpation d’identité ou de litige avec une plateforme, une aide juridique peut être fournie. Elle couvre les démarches administratives, les contestations bancaires et l’accompagnement en cas de procédure.

4. Accompagnement psychologique

Certains assureurs proposent une assistance psychologique après une atteinte grave à la vie privée, comme le vol de données personnelles sensibles.

5. Remplacement d’un appareil irréparable

Si un ordinateur, un smartphone ou un objet connecté ne peut être réparé, l’assurance peut financer un remplacement, selon les plafonds prévus au contrat.

6. Relogement si un appareil piraté provoque un sinistre matériel

Si un objet connecté piraté entraîne un incendie ou un dégât des eaux, l’assurance prendra en charge les dommages matériels et, si nécessaire, un relogement temporaire.

L’indemnisation varie donc selon :

  • le type de sinistre,
  • la garantie souscrite,
  • les plafonds de remboursement,
  • les franchises,
  • les preuves fournies.

Il est essentiel de conserver les preuves d’achat, les captures d’écran, les e-mails suspects, les relevés bancaires et tout élément pouvant démontrer l’attaque.

Comment se protéger efficacement contre les cyber risques à la maison ?

Pour réduire les cyber risques, il est essentiel d’adopter des pratiques de sécurité numériques. Voici les mesures recommandées :

1. Mettre à jour régulièrement ses équipements

Les mises à jour corrigent les failles de sécurité. Ignorer ces mises à jour augmente fortement l’exposition au piratage.

2. Utiliser des mots de passe sécurisés

Un mot de passe doit être unique, long et difficile à deviner. L’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe est fortement recommandée.

3. Sécuriser le Wi-Fi domestique

Un réseau non sécurisé est une porte ouverte aux pirates. Utilisez un mot de passe fort, activez le chiffrement WPA2 ou WPA3, et évitez de partager votre réseau avec des inconnus.

4. Installer un antivirus et un pare-feu

Ces outils détectent et bloquent les cybertattaques les plus courantes. Ils limitent les risques sur les ordinateurs, smartphones et tablettes.

5. Protéger les objets connectés

Changez les mots de passe par défaut, désactivez les fonctionnalités inutiles et vérifiez les politiques de confidentialité.

6. Sauvegarder régulièrement ses données

Une sauvegarde externe ou cloud permet de récupérer ses fichiers en cas d’attaque. Sans sauvegarde, une restauration peut être impossible.

7. Se méfier des liens et messages suspects

La majorité des attaques commencent par un clic imprudent. Vérifiez toujours la provenance des e-mails, messages et pièces jointes.

Ces pratiques permettent de réduire considérablement la vulnérabilité d’un foyer et de renforcer la sécurité globale du logement numérique. L’assurance habitation ne peut couvrir que partiellement les risques : la vigilance personnelle reste le meilleur rempart contre les cyberattaques.

FAQ – Cyber risques et assurance habitation

L’assurance habitation couvre-t-elle automatiquement les cyberattaques ?

Non, l’assurance habitation ne couvre pas automatiquement les cyber risques. Il faut en général souscrire une extension ou une garantie spécifique pour être protégé.

L’assurance peut-elle rembourser les achats frauduleux effectués par un pirate ?

Oui, si votre contrat inclut une garantie contre la fraude bancaire ou les cyberattaques. Cette couverture peut rembourser tout ou partie des sommes prélevées.

Les objets connectés piratés sont-ils couverts par l’assurance ?

Les dommages matériels causés par un objet connecté piraté peuvent être pris en charge, mais le piratage lui-même ne l’est pas toujours. Une garantie cyber est indispensable pour couvrir les aspects immatériels.

Une usurpation d’identité en ligne est-elle prise en charge ?

Oui, certains contrats couvrent l’usurpation d’identité. Ils prennent en charge les démarches de rétablissement et parfois les conséquences financières directes.

L’assurance rembourse-t-elle les rançons exigées par les pirates ?

Non, aucune assurance habitation ne rembourse les rançons. En revanche, elle peut couvrir les frais de restauration informatique et l’assistance technique.

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